Projets de protection du climat
Le portefeuille de projets climatiques de Swiss Climate englobe des aspects variés dans différentes régions (en Suisse et dans le monde): production d’énergie renouvelable, reforestation et protection des forêts, distribution de réchauds aux foyers, projets de biomasse ou évitement du méthane. Tous les projets répondent à nos critères de qualité élevés. Leurs effets supplémentaires sur d’autres objectifs de développement durable (ODD) sont également variés. Nous vous proposons aussi volontiers d’autres projets de protection du climat qui ne font pas partie de notre portefeuille et qui sont taillés à la mesure de vos besoins. Tous les projets répondent à nos critères de qualité élevés. Leurs effets supplémentaires sur d’autres objectifs de développement durable (ODD) sont également variés. Nous vous proposons aussi volontiers d’autres projets de protection du climat qui ne font pas partie de notre portefeuille et qui sont taillés à la mesure de vos besoins.
Faire cesser la déforestation au Pará, Brésil
Ce projet de protection du climat dans l’État du Pará, au Brésil, a pour objectif principal de faire cesser la déforestation commerciale. L’interdiction permet de conserver une énorme zone forestière avec une végétation très dense, ce qui se traduit par une réduction importante des émissions de CO2. Le projet contribue par ailleurs à conserver la richesse de la biodiversité dans l’Amazonie.
Standard du projet: VCS, Social Carbon
Description du projet
À 30 heures de bateau de Belém, capitale de l’État du Pará, sur l’île de Marajó à l'embouchure de l’Amazone, le projet assure la conservation de presque 90 000 hectares du biome de l’Amazonie. Le Marajó várzea est un écosystème extrêmement précieux pour de multiples espèces, et notamment pour de nombreux oiseaux.
L’objectif principal du projet consiste à empêcher la déforestation sauvage d’une zone de 86 269 hectares. Dans le cadre de ce projet, l'exploitation commerciale du bois, qui est l'une des principales causes de la déforestation, a été interdite dans la zone en question, désormais surveillée par trois superviseurs, qui transmettent régulièrement des rapports au propriétaire du projet.
Si le projet vise à conserver la richesse de la biodiversité dans l’Amazonie, il a également pour but de générer des sources de revenus pour la population locale et de contribuer au développement durable de la région. À titre d'exemple, la population autochtone reçoit un soutien pour la culture de l’açaï, une baie locale. La population locale peut faire appel aux offres suivantes : formations pour le développement des connaissances, matériel, ouverture de comptes bancaires, transport de matériaux de base et garantie d'achat à un prix majoré.
Pedro, un habitant de la région, décrit l’impact du projet : « We are now practicing permaculture. The project has given me great empowerment, as I now possess the skills, knowledge and equipment necessary to begin pursuing these activities. »
Avantages sociaux et économiques
- Construction d’infrastructures : bâtiments scolaires, ruches et bassins piscicoles pour les communautés de la région.
- Recherche sociologique : une étude a été réalisée en collaboration avec des universités locales pour comprendre la réalité sociale des communautés vivant sur les rives du fleuve.
- Génération de revenus : cours destinés à promouvoir d'autres formes de génération de revenus dans les communautés locales.
- Bourses versées à trois étudiants autochtones pour le travail dans la pépinière afin d'accélérer les progrès en ce qui concerne le respect des normes de culture, la diffusion et la plantation de différentes essences.
- La production d'açaï est certifiée bio et obtiendra prochainement un label commerce équitable.
Aspects environnementaux
- Conservation de 86 269 ha du biome de l’Amazonie.
- Exploitation forestière durable : Formation pour l’utilisation de semences et une production durable de baies açaï (palmier pinot, une espèce endémique dans la région) pour les membres des communautés locales.
- Construction d'une pépinière, afin de sauvegarder d’une part des terres dégradées et de permettre d’autre part à la population de cultiver et de vendre des semences.